Je tire personnellement de ces faits que mon fils a ressenti la ponction amniotique, qu'il en a éprouvé une grande frayeur et que cet évènement est à l'origine des troubles de sa petite enfance. Témoignage paru dans le bulletin du pédiatre homéopathe
de juin 2002. "Je vous écris pour vous faire part de l'expérience que j'ai vécue avec mon fils à la suite d'un prélèvement amniotique lors de ma grossesse. J'espère que ce témoignage, bien que datant de quelques années, pourra être utile. Je me permets donc de vous décrire la situation en détail. Mon fils J. est né le 29 avril 1988, j'avais 40 ans, c'etait mon
premier enfant. En Novembre 1987, enceinte de 3 mois, j'ai eu recours,
suite à ma demande, à une amniocentèse. Cette ponction
s'est déroulée dans de bonnes conditions. Néanmoins,
pendant l'aspiration du liquide, j'ai pu voir sur l'écran de l'appareil
échographique que le foetus, entièrement visible, agitait
ses bras et ses jambes très rapidement. Le médecin, qui
avait également observé ces réactions, m'a assuré
qu'il ne l'avait pas touché ce que je crois volontiers. Les difficultés de sommeil ont perduré pendant ses deux premières années avec des cauchemards et des réveils nocturnes plusieurs fois par semaine. Nous nous en occupions, soit son père, soit moi. Peu après ses 2 ans, J. s'est réveillé une nuit en pleurant comme souvent. A cette periode, il commençait à parler. Comme je m'approchais de son lit, dans lequel il était dressé, il a crié distinctement : "faut pas aspirer le sac de maman". Je me suis interrogée sur ces mots. J'avais constaté la
peur de J. lorsque je déclenchais l'aspirateur qui se manifestait
par des cris et la fuite. Mais finalement, les mots sac et aspirer ont
évoqué pour moi l'utérus et le prélèvement
amniotique. Je tire personnellement de ces faits que mon fils a ressenti, et, en particulier, entendu des bruits et les mouvements du liquide liés à la ponction amniotique, qu'il en a éprouvé une grande frayeur et que cet évènement est à l'origine des troubles de sa petite enfance. Je constate qu'il en a un souvenir suffisant pour en rêver, deux ans et 6 mois après, et mettre des mots sur les sensations évoquées. Je vous transmets ce témoignage qui me semble instructif sur les capacités à ressentir et à mémoriser du foetus humain, même avant 4 mois. Il me semble qu'il doit inciter à traiter avec encore plus de respect l'enfant en gestation, et à éviter, autant que possible, ce type d'intervention." |