C'est comme ça que le co-dodo est arrivé dans notre vie....

Je suis la maman de Quentin qui a 3 ans et 4 mois et qui dort toujours avec nous . Le co-dodo n'a pas été une évidence pour moi à sa naissance. J'étais persuadée que chacun devait dormir dans son lit, certes dans notre chambre tant qu'il était petit, puis ensuite le réintégrer dans sa chambre, lorsqu'il serait un peu plus âgé. J'ai donc commencé à faire ainsi, comme dans les livres, à le prendre pour la tétée de nuit, le faire téter installée dans un fauteuil, puis de le recoucher après la tétée. Seulement, j'ai eu un début d'allaitement difficile, avec de grosses crevasses très douloureuses et un bébé qui ne prenait pas correctement le sein. Alors après des heures à se " bagarrer " pour que mon fils tête correctement, forcément, je m'endormais d'épuisement au fauteuil, en me réveillant la nuque cassée, et un bébé menaçant de tomber de mes bras à chaque fois.

C'est comme ça que le co-dodo est arrivé dans notre vie.... Mon mari était entièrement d'accord et c'est avec bonheur que j'ai découvert qu'on pouvait dormir pendant que bébé se sert tout seul, et que à part quelques réveils nocturnes pour changer de position, mon sommeil était beaucoup plus réparateur qu'avant. Le hic, c'était encore et toujours le regard des autres qui jugent, qui disent que c'est pas bien.... Et ça,en tant que jeune maman pleine de bons concepts sur la puériculture, j'ai eu de mal à le supporter, en essayant souvent de remettre mon fils dans son lit, pour la sieste, ou en début de nuit... Mais rien à faire, mon loulou ne dormait bien qu'avec nous.

Qu'est-ce que c'est pratique le co-dodo quand on veut faire la grasse matinée, qu'une simple tétée le matin suffit à rendormir ce petit être que vous pouvez sentir, entendre respirer constamment.... Rapidement, le co-dodo est devenu une nécessité pour mon fils, mais aussi pour nous, ses parents.. Même mon homme n'a jamais rien fait pour s'opposer à sa venue dans notre lit. Aujourd'hui, malgré le fait qu'on se trouve un peu serrés dans notre lit de 160, j'admets que j'aime encore l'avoir près de moi, sentir qu'il se blottit contre moi pendant la nuit, qu'il cherche (encore !) mon sein le matin. Je me demande toujours combien de temps cela va durer mais je lui fais confiance, il ira dans son lit quand il se sentira prêt.
Pour un prochain bébé, nous ferons la même chose, sans doute, sans peur. Et d'ici que Quentin ne soit pas encore dans son lit quand ce futur bébé naîtra, il faudra qu'on y pense sérieusement à investir dans un plus grand lit !!!

Emilie