ALLAITEMENT ET RISQUE D'OBESITE A L'ADOLESCENCE

Risk of overweight among adolescents who were breastfed as infants. MW Gillman, SL Rifas-Shiman, CA Camargo et al. JAMA 2001 ; 285 : 2461-67. Mots-clés : allaitement, obésité infantile.

L'existence d'une obésité à l'adolescence implique souvent celle d'une obésité chez l'adulte, avec tous les risques pour la santé que cela implique. Des études ont constaté que l'allaitement pouvait avoir un impact sur le risque d'obésité. Le but de cette étude était d'évaluer les relations entre l'alimentation reçue en post-partum (lait maternel ou lait industriel), la durée éventuelle de l'allaitement, et le risque d'obésité à l'adolescence.

8186 filles et 7155 garçons, âgés de 9 à 14 ans, ont été enrôlés en 1996, à l'occasion d'une grande enquête nationale sur l'alimentation, la croissance et l'exercice physique. Des questionnaires ont été remplis à l'entrée dans l'étude par les parents et par l'enfant, ainsi qu'un nouveau questionnaire en 1997. Le surpoids a été défini comme l'existence d'un index de masse corporelle supérieur au 95ème percentile.

Pendant les 6 premiers mois, 62% des enfants ont été nourris essentiellement de lait maternel, et 31% ont été exclusivement ou presque exclusivement nourris au lait industriel. 31% des enfants ont été allaités pendant moins de 3 mois, et 48% ont été allaités pendant au moins 7 mois. Entre 9 et 14 ans, 5% des filles et 9% des garçons présentaient un surpoids. Après ajustement pour l'âge, le sexe, le statut pubertaire, les apports énergétiques, le niveau d'exercice physique, le nombre d'heures passées devant la télévision, l'index maternel de masse corporelle, et pour divers facteurs socio-économiques et environnementaux, le risque de présenter un surpoids chez les enfants qui avaient été exclusivement ou presque exclusivement allaités pendant 6 mois par rapport aux enfants qui avaient été exclusivement ou presque exclusivement nourris au lait industriel était de 0,78. Ce risque était de 0,80 chez les enfants qui avaient été allaités pendant plus de 7 mois par rapport à ceux qui l'avaient été pendant moins de 3 mois. L'âge de l'enfant au moment de l'introduction d'un lait industriel ou des aliments solides ne présentait pas de corrélation indépendante avec le risque d'obésité.

Les auteurs concluent que les enfants qui avaient été nourris exclusivement au lait industriel ou qui avaient été allaités pendant peu de temps avaient un risque de surpoids plus important en pré-adolescence et pendant l'adolescence.

 

RELATION INVERSE ENTRE LA DUREE DE L'ALLAITEMENT ET LA PREVALENCE DE L'OBESITE

von Kries R, Koletzko B, Sauerwald T, von Mutius E, Barnert D, Grunert V, von Voss H Breast feeding and obesity: cross sectional study. BMJ. 1999 Jul 17;319(7203):147-50.

28 octobre 1999 - Une vaste étude effectuée auprès de 134 577 enfants âgés de 5 à 6 ans vient de mettre en lumière une relation inverse entre la durée de l'allaitement maternel et la prévalence de l'obésité.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : chez les enfants n'ayant jamais été nourris au sein, l'obésité touche 4,5 % des enfants alors qu'elle affecte à peine 0,8 % des enfants nourris au sein durant plus d'un an. L'effet de dose est facilement observable car le taux d'obésité est de 3,8 % chez les sujets allaités durant 2 mois, 2,3 % pour un allaitement durant 3 à 5 mois, 1,7 % pendant 6 à 12 mois et 0,8 % durant un an ou plus.

Dans les pays industrialisés l'excès de poids et l'obésité constituent les troubles les plus fréquents chez les enfants et les adolescents et leur incidence est en progression constante. Ces enfants risquent plus tard de
devenir obèses et de souffrir du cortège de maladies associées. Comme les tentatives de promouvoir la perte de poids sont d'une efficacité restreinte, la prévention en bas âge apparaît donc la meilleure stratégie à adopter. Les
auteurs concluent donc que la promotion de l'allaitement maternel semble donc indiquée dans les pays industrialisés.


Parutions dans les médias :


" LE MONDE " du mercredi 21 JUIN 2000

"Le nombre d'enfants obèses a doublé au cours des dix dernières années ..Un rapport d'expertise de l'Inserm montre qu'en France 12 % des cinq-douze ans sont obèses. L'Institut incrimine la nourriture parfois trop riche donnée aux bébés, mais surtout la sédentarité des enfants. Il propose d'aménager des espaces de jeux dans les villes. ..Les experts de l'Inserm n'ont pu isoler de cause vraiment majeure à ce phénomène : par une approche multidisciplinaire, ils démontrent dans leur rapport que les composantes de l'obésité de l'enfant sont complexes,
multiples et précoces. .. Il souligne notamment la trop grande richesse en protéines des laits pour nourrissons lorsqu'on les compare au lait maternel - " à partir de cinq mois, les apports en protéines sont doubles des apports recommandés, chez 75 % des nourrissons " -, les carences en certains acides gras essentiels et la trop grande proportion de certains autres. " Les données de la recherche montrent que certains acides gras déclenchent la multiplication des cellules de la graisse ou adipocytes, précise le professeur Gérard Ailhaud de Nice, qui a participé au groupe d'experts. La génération de ces cellules fait le lit d'une obésité future car les adipocytes déjà présents pourront se remplir de graisse à tout âge. Les industriels pourraient être amenés à revoir la composition des laits pour nourrissons. " Une étude allemande a montré que les enfants nourris au sein pendant plus de douze
mois devenaient moins souvent obèses que les autres. " Cela veut, sans doute, dire qu'il y a dans les laits industriels quelque chose qui prédispose à l'obésité et qui n'existe pas dans le lait maternel ", poursuit Gérard Ailhaud. "

 

" ANGERS JOURNAL " du 21 SEPTEMBRE 2000

" Allaitement maternel : un argument contre l'obésité chez l'enfant "

Une étude récente de l'Inserm montre que l'obésité est devenue en France un problème de santé publique, 12% des 5/12 ans sont obèses. Or, cette même étude montre aussi que l'allaitement maternel joue un rôle préventif dans l'obésité chez l'enfant.

Il est très clairement établi dans cette étude de l'Inserm que l'obésité augmente dans tous les pays du monde, et la France n'échappe pas à ce phénomène épidémique. Un des facteurs mis en lumière serait le déséquilibre qualitatif des apports en nutriments tout au début de la vie, et notamment, la trop grande richesse en protéines des laits pour nourrissons, comparés au lait maternel. Selon ce rapport, " à partir de 5 mois, les apports en protéines sont doubles des apports recommandés chez 75% des nourrissons ".

Au cours des dernières années, la composition des laits premier âge a donc fait l'objet d'une attention toute particulière, " afin qu'ils se rapprochent le plus possible du lait maternel ", plus riche en lipides qu'en protéines, et depuis les années 80, les laits maternisés ont été systématiquement enrichis en acides gras essentiels, bénéfiques pour le développement de l'enfant. Or ces travaux récents laissent à penser que les acides gras en proportion plus importante que dans le lait maternel, " déclenchent la multiplication des cellules de graisse ou adipocytes, faisant le lit d'une obésité future… ". Ce fait est corroboré par une étude allemande qui a montré que les enfants nourris au sein pendant plus de douze mois devenaient moins souvent obèses que les autres.

Quelles sont les mesures mises en place aujourd'hui dans les maternités pour encourager l'allaitement maternel ? Il faut savoir qu'un décret du 30 juillet 1998 réglemente désormais la distribution gratuite des préparations pour nourrissons, la documentation et le matériel de présentation les concernant. Interrogée à ce sujet, Mme Delaunay, surveillante à la maternité d'Angers précise : " nos pratiques ont changé depuis quelques années, mais c'était déjà vrai avant le décret de 1998… "
" depuis 5 ou 6 ans on a mis en place dans le service des formations sur l'allaitement maternel, avec des gens qui sont référents sur le plan national. Ce qui fait qu'une bonne partie de nos équipes, dans différentes catégories professionnelles comme sage-femme, aide-soignante et auxiliaire, ont fait cette formation pour répondre au mieux à l'encadrement des mamans. Pour modifier un petit peu aussi nos pratiques par rapport à ce qu'on faisait auparavant, et qui n'était plus tout à fait d'actualité… "

Il faut savoir qu'avant ce décret, les principaux fabricants de laits infantiles se partageaient la fourniture gratuite de lait de premier âge aux maternités… C'était le " tour de lait ". Les maternités recevaient ainsi, outre la fourniture gratuite du lait, une prime pour chaque nourrisson né pendant le tour de lait, disposant donc de boîtes de lait 1ier âge distribuées aux mamans à la sortie de la maternité. En clair, cela signifiait qu'une maternité approvisionnée pendant un temps donné, à savoir une ou plusieurs semaines par une marque donnée, qui laissait ensuite son tour à l'une de ses concurrentes, et ainsi de suite.

C'est l'OMS, Organisation Mondiale de la Santé et l'UNICEF, qui ont édicté des recommandations pour favoriser l'allaitement maternel, compte tenu des nombreux avantages qu'avait celui-ci sur le lait artificiel, en terme de santé publique. La communauté européenne a suivi ces recommandations de l'OMS et la France s'est mise en conformité avec la législation européenne en juillet 1998. En conséquence, les maternités ne peuvent plus être fournies gratuitement par les fabricants de laits maternisés.

Meilleure information sur l'allaitement pour les jeunes mamans, usage moins systématique de biberons de complément, susceptibles de perturber le démarrage de l'allaitement maternel, ce décret permet un rééquilibrage des chances au profit de l'allaitement maternel. " Nous ici, à la maternité d'Angers, on ne cherche pas à convaincre la maman, il faut que celle-ci fasse le choix sans se sentir obligée…. " précise Mme Delaunay.
" Je leur dis qu'il n'y a pas de notion de valeur, qu'on allaite ou pas. Parfois des mamans nous demandent si elles auront une chambre particulière ou si elles resteront plus longtemps, en fait si elles auront quelques avantages par rapport aux autres, si elles font ce choix… Nous, au niveau du service, on se donne comme principe de respecter le choix des femmes, et de ne pas avoir un jugement de valeur… ". Quant aux arguments du rapport de l'Inserm, Mme Delaunay avoue ne pas en avoir eu connaissance encore.

 

" TOP SANTE " d'OCTOBRE 2000 (Résumé)

" Un enfant sur 10 est obèse "

Les spécialistes n'hésitent plus à parler d'épidémie. Selon un rapport récent de L'INSERM, le nombre d'enfants obèses âgés de 6 à 12 ans a doublé durant les 20 dernières années : 10 a 12% des jeunes Français sont désormais concernés.

L'alimentation et la télé en question
Même si nous sommes encore assez loin des chiffres américains ou ces phénomènes touchent environ 20% des enfants, l'obésité infantile suit une courbe ascendante jugée très inquiétante dans notre pays.
Alors que, dans le même temps le nombre de calories ingérées quotidiennement pas habitant tend à diminuer. Le rapport de l'INSERM estime que la mauvaise qualité des nutriments apportée pas l'alimentation dès le début de la vie est l'une des causes de cette augmentation.
Comparés au lait maternel, les laits pour nourrissons manqueraient de certains acides gras essentiels et en contiendraient d'autres en quantité excessive, déclenchant ainsi la multiplication d'adipocytes pouvant se remplir de graisse quelques années plus tard. Les industriels pourraient donc être amenés à revoir la composition des laits infantiles.

Autre accuse la sédentarité. Accaparés par la télévision et les jeux vidéo, nos enfants ne font pas assez de sport. Or la dépense énergétique d'une heure de télévision équivaut à une heure de sommeil profond. Ce qui correspond déjà, chez les jeunes américains à 5 années de sommeil !

 

" E-SANTE.FR " du 17 JUIN 2002

http://www.e-sante.fr/francais/article_5713_4.htm

 

L'OBESITE COMMENCE PEUT-ETRE A LA NAISSANCE

Attention aux bébés qui grossissent trop vite

JACQUES PONCIN, envoyé spécial - SAN DIEGO

Qui aurait l'idée de mettre au régime un nourrisson de quelques semaines ? Ou même qui s'inquiéterait de sa prise de poids ? Il aura bien assez d'années pour traquer ses kilos superflus, n'est-ce pas ?
En fait, ce qui semble être de prime bon sens devra peut-être revu : les quatre premiers mois de la vie ne sont peut-être pas innocents pour le reste de l'existence, en terme de contrôle du poids, s'entend.

Le point de départ de la recherche du Dr Nicolas Stettler (Université de Pennsylvanie, Philadelphie) est la constatation que l'obésité de l'enfant est en forte croissance et devient un véritable problème de santé publique. A cela, il y a bien entendu des causes évidentes (nourritures trop riches, boissons trop sucrées, sédentarité, etc), et d'autres assez incontournables, de nature génétique. Mais en bon scientifique, ce pédiatre a voulu en savoir davantage et s'est demandé quand commençait le problème. Sa conclusion : à la naissance

Les enfants allaités grossissent plus lentement
Il a ainsi étudié de manière approfondie le cas de près de 20.000 enfants nés entre 1959 et 1965 dans douze villes américaines. Et en suivant les courbes de poids de manière très sophistiquée, il a pu démontrer que ceux qui avaient pris le plus de poids pendant leurs six premiers mois de vie couraient le plus de risque d'être obèses à l'âge de sept ans. Prendre 100 g de plus par mois à ce moment majore le risque de pas moins de 38 %

La chose n'est pas totalement illogique : les premiers mois de la vie sont aussi ceux où l'on prend proportionnellement le plus de poids (on double son poids de naissance en une période de 4 à 6 mois), c'est sans doute aussi la période dans laquelle se mettent en place les mécanismes de l'appétit et de la régulation du poids (et les gènes qui leur sont sans doute associés). De surcroît, des études animales ont bel et bien montré que ces premiers mois étaient critiques.

Cette étude devrait ouvrir la voie à une réflexion toute nouvelle sur l'obésité de l'enfant, un phénomène sur lequel les médecins ne semblent pas avoir de prise. Jusqu'ici, ils ne peuvent pas donner vraiment de conseil, à l'exception de celui-ci : donner le sein au nourrisson. Les enfants allaités, en effet, grossissent plus lentement.

 

ETRE NOURRI AU SEIN ET GRANDIR SANS GRAISSE SUPERFLUE

24 mai 2001 - Des chercheurs de l'école de médecine de Harvard ont récemment publié leur étude sur le lien entre l'obésité à l'adolescence et le type d'alimentation que les enfants avaient connu en bas âge, soit l'allaitement maternel ou le lait maternisé. Et malgré toutes les variables qui entrent en ligne de compte, ils n'hésitent pas à conclure que " les bébés qui ont été nourris davantage au sein qu'au lait maternisé, ou qui ont été nourris au sein pour une plus longue période, couraient moins de risques de devenir obèses à la pré adolescence et à l'adolescence. " 1

Récemment, en Amérique du Nord, l'obésité est devenue un problème de santé publique et son taux est en forte croissance, tant dans la population en général et que chez les jeunes. C'est pour tenter de définir un lien entre cette situation et l'allaitement maternel que les chercheurs de Harvard ont examiné certaines données fournis par une cohorte de 15 241 enfants américains, que l'on observe pour établir des liens entre l'alimentation, l'activité et la croissance.
Ce qu'ils ont observé les a menés à la conclusion mentionnée ci-dessus.

Une autre étude ayant le même objectif a été menée par la biologiste Mary Hediger avec le Bureau américain de la recherche en statistiques et prévention. Son échantillon était plus restreint (2685 enfants) et ne concernait que le bas âge (entre 3 et 5 ans), alors que l'obésité peut apparaître plus tard dans la vie. Toujours est-il que son équipe a observé que le facteur premier influant sur l'obésité de ces enfants était le poids de la mère. " L'obésité tend à se transmettre dans les familles, dit Mme Hediger. Que cela soit modifiable par l'allaitement maternel n'est pas encore prouvé. L'allaitement continue d'être fortement recommandé, poursuit-elle, mais il n'est sans doute pas aussi déterminant que d'autres facteurs familiaux, tels que les habitudes alimentaires et l'activité physique, pour prévenir l'obésité chez les enfants. "2

Les recherches sur le rôle que peut jouer l'allaitement maternel sur la santé des bébés (et des enfants, adolescents et adultes qu'ils deviennent) ne se comptent plus. Toutefois, l'élément " allaitement " est difficilement dissociable de tous ceux qui lui sont rattachés, comme la santé de la mère, le milieu socio-économique et les habitudes alimentaires de la famille. Les chercheurs continuent donc de raffiner leurs outils, et de procéder à des recherches, afin d'établir les corrélations les plus précises possibles.

1. Gillman MW, Rifas-Shiman SL, Camargo CA Jr, Berkey CS, Frazier AL, Rockett HR, Field AE, Colditz GA. Risk of Overweight Among Adolescents Who Were Breastfed as Infants. JAMA. 2001 May 16;285(19):2461-2467.
2. Hediger ML, Overpeck MD, Kuczmarski RJ, Ruan WJ. Association Between Infant Breastfeeding and Overweight in Young Children. JAMA. 2001 May 16;285(19):2453-2460.

Un lien : http://www.dietetique.com.fr/chantal/enfant/obesite.htm où il est mis en évidence le lien non-allaitement/obésité, dû à la trop grande richesse en protéines du lait de vache.

Dr Françoise Railhet, responsable des associés médicaux LLL

 

LE SEIN : REPONSE SEULEMENT ALIMENTAIRE ?

Offrir le sein à un enfant pour le calmer, le rassurer, etc., ce n'est justement PAS qu'une réponse alimentaire. Ceux qui nous opposent cet argument croient effectivement que l'allaitement, c'est uniquement la nourriture.
Toutes (enfin presque toutes) les femmes qui ont allaité savent que ça va bien au-delà.
Pour ce qui est de la prévention de l'obésité par l'allaitement, les explications sont sans doute multiples. D'une part, les enfants nourris au biberon présentent des taux sériques d'insuline plus élevés, ce qui peut induire un développement plus important des adipocytes (cellules spécialisées dans le stockage des graisses) et augmenter les dépôts graisseux. D'autre part, le lait de femme est connu pour contenir des facteurs tels que le facteur de croissance épidermique ou le tumor necrosis, qui ont un impact inhibiteur sur la différenciation des adipocytes.
Enfin, les apports protidiques des enfants allaités sont nettement inférieurs à ceux des enfants nourris au lait industriel, or il semblerait que la quantité de protéines alimentaires en période postnatale a un impact à long terme sur le métabolisme du glucose et la distribution des graisses dans l'organisme.
Dans une récente étude faite chez 13 000 enfants bavarois de 5/6 ans, il y avait 4,5% d'obèses et 12,6% de surpoids chez ceux qui n'avaient pas été allaités, contre 0,8% d'obèses chez ceux qui avaient été allaités plus de 12 mois.

Claude Didierjean-Jouveau, LLL France